Un milliardaire saoudien envisage le rachat du Stade Brestois malgré des obstacles financiers

Le Stade Brestois, club de Ligue 1 française, fait actuellement face à d’importants défis financiers, notamment une perte estimée à 4,7 millions d’euros la saison dernière et des coûts croissants liés à son projet de nouveau stade, évalués à 106,5 millions d’euros. Face à ces difficultés, des rapports indiquent que le prince saoudien Abdullah bin Mosaad envisagerait de racheter le club. Connu pour ses investissements dans plusieurs clubs de football, tels que Sheffield United en Angleterre ou Beerschot en Belgique, le prince a montré un fort intérêt pour élargir son portefeuille sportif.

Le projet du nouveau stade brestois a vu ses coûts grimper de 85 millions à 106,5 millions d’euros, principalement en raison de l’inflation et de la hausse des prix des matières premières et de l’énergie. Ce fardeau financier pousse les dirigeants du club à chercher des financements supplémentaires, y compris des subventions publiques représentant 25 % du budget, soit environ 27 millions d’euros. Les pertes d’exploitation récentes du club soulignent davantage l’urgence d’une injection de capitaux.

L’intérêt du prince Abdullah pour le Stade Brestois s’inscrit dans sa stratégie d’investissement dans des clubs de football à travers le monde. Sa société, United World, a déjà acquis des clubs en France, en Belgique et en Inde, démontrant ainsi sa passion pour le sport et les affaires. L’acquisition potentielle du Stade Brestois permettrait non seulement d’élargir son empire, mais aussi d’apporter le soutien financier nécessaire au club.

Bien que les discussions soient encore à un stade préliminaire, l’arrivée d’un investisseur de renom comme le prince Abdullah pourrait offrir une stabilité financière au club et accroître sa visibilité. Un tel rachat pourrait faciliter la réalisation du nouveau stade et renforcer la position du Stade Brestois dans le football français. Néanmoins, aucune confirmation officielle n’a été communiquée pour le moment, et les négociations sont toujours encours.

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