L’Inter Milan espérait initialement tirer un profit important de la vente de son défenseur français, en fixant son prix entre 15 et 20 millions d’euros. Le club comptait sur son expérience et son profil pour attirer des offres sérieuses dans cette fourchette, ce qui aurait permis à la fois de renforcer ses finances et de remodeler l’effectif. Mais le marché des transferts n’a pas répondu aux attentes du club lombard, obligeant les dirigeants à revoir leur stratégie.
Malgré le talent du joueur et sa réputation en Europe, l’intérêt concret des clubs acheteurs a été bien en deçà des prévisions. Les contraintes financières pesant sur de nombreuses équipes et les priorités de recrutement différentes ont freiné la possibilité de conclure une vente à un prix élevé. Dans ce contexte, l’Inter s’est retrouvé avec peu d’alternatives alors qu’il cherchait à alléger son effectif et à réduire sa masse salariale avant le début de la saison.
Face à l’absence d’offres convaincantes, la direction milanaise a finalement opté pour une autre solution : un prêt. Ce choix est apparu comme la décision la plus pragmatique, permettant au joueur de conserver du temps de jeu tout en allégeant partiellement les charges financières du club. Pour l’Inter, il s’agit moins d’un gain immédiat que d’une stratégie visant à préserver une certaine souplesse pour l’avenir.
La destination choisie est Marseille, un club reconnu pour sa capacité à relancer des joueurs et pour son exigence au plus haut niveau de la Ligue 1. Ce transfert temporaire constitue une belle opportunité pour le défenseur de relancer sa carrière en France. De son côté, l’OM bénéficie d’un renfort d’expérience pour consolider sa défense, avec la perspective éventuelle de transformer le prêt en transfert définitif si les résultats sont concluants.
Ainsi, ce qui devait être à l’origine une opération lucrative pour l’Inter s’est transformé en compromis dicté par les réalités du marché actuel. Pour le club italien, c’est une manière de trouver un équilibre entre ambition sportive et contraintes financières. Pour Marseille, c’est l’occasion de recruter un défenseur de qualité sans s’engager immédiatement sur un gros investissement, un accord qui pourrait s’avérer avantageux pour toutes les parties.