Pourquoi l’entraîneur de Brest, Éric Roy, critique le calendrier de la Ligue 1 avant le choc en Ligue des Champions

L’entraîneur de Brest, Éric Roy, exprime sa frustration concernant les décisions de programmation prises par la Ligue 1 avant une période cruciale pour son équipe. Alors que le Stade Brestois se prépare pour un match décisif de la Ligue des champions contre le Paris Saint-Germain (PSG) mardi prochain, le calendrier de leur match en championnat qui suit a laissé Roy mécontent. Après le premier match de leur confrontation en Ligue des champions, l’équipe de Roy devra affronter l’AJ Auxerre en Ligue 1 seulement trois jours plus tard. En revanche, le PSG bénéficiera d’un jour supplémentaire de repos avant leur propre match domestique contre Toulouse FC le 15 février.

 

Roy a clairement indiqué qu’il estimait que ce calendrier était injuste. Lors d’une conférence de presse récente, il a souligné que, tandis que le PSG bénéficie d’un jour supplémentaire pour récupérer, son équipe fait face à un enchaînement particulièrement serré. “Il y a huit jours entre les deux matchs de Ligue des champions, et il n’est pas illogique de programmer un match samedi pour nous donner un peu plus de temps pour récupérer avant le match de championnat”, a commenté Roy. Son équipe doit faire face à un match physiquement exigeant contre le PSG à Guingamp, suivi d’un enchaînement rapide contre Auxerre. Roy estime que ce calendrier trop serré est irrespectueux envers Brest et qu’il n’est pas acceptable. “Si nous ne sommes pas respectés, nous ne respecterons pas les autres non plus”, a-t-il affirmé fermement.

 

Le calendrier de Brest pour février s’annonce particulièrement éprouvant, car l’équipe a été l’une des plus sollicitées de Ligue 1 le mois dernier. L’équipe a joué sept matchs au total dans toutes les compétitions, et depuis leur victoire 2-1 contre l’Olympique Lyonnais le 11 janvier, elle a affronté un emploi du temps très chargé avec peu de temps pour se reposer. En fait, il n’y a eu aucun intervalle de plus de quatre jours entre les matchs. Cela inclut des matchs difficiles en Ligue 1, en Ligue des champions et en Coupe de France, avec la pression supplémentaire de jouer dans trois compétitions différentes.

 

Le PSG, lui aussi, a fait face à une charge de travail similaire le mois dernier, avec sept matchs joués depuis le 12 janvier, sans réelles périodes de repos entre eux. Bien que les deux équipes aient un calendrier très chargé, Roy souligne que l’écart de récupération entre le PSG et Brest, en particulier avant leurs matchs domestiques, constitue un véritable problème. “Je vais jouer un match très difficile contre le PSG à Guingamp, et trois jours plus tard, je joue contre Auxerre. Ce n’est pas normal”, a ajouté Roy, exprimant encore sa mécontentement face à la situation.

 

Malgré ces préoccupations concernant le calendrier, les prochains défis de Brest vont bien au-delà d’un simple match. L’équipe devra affronter le PSG et Auxerre successivement, avec déjà un match en championnat au programme après leur rencontre en Ligue des champions. Cette période intense va mettre une pression supplémentaire sur les joueurs de Roy, qui doivent déjà faire face au fardeau physique et mental d’un calendrier surchargé.

 

Ce débat sur la programmation en Ligue 1 met en lumière la question plus large de l’équité et du respect des clubs à budgets plus modestes, qui se retrouvent souvent dans des situations difficiles lorsqu’il s’agit de gérer les défis logistiques liés aux compétitions nationales et européennes. La différence de temps de récupération entre Brest et le PSG est un exemple parmi d’autres de la manière dont la programmation peut affecter les performances des équipes, tant sur le terrain qu’en termes de bien-être des joueurs.

 

En fin de compte, les commentaires de Roy attirent l’attention sur les réelles pressions auxquelles les clubs comme le Stade Brestois sont confrontés. Leur emploi du temps chargé, aggravé par des périodes de récupération plus courtes comparées aux équipes plus riches et plus médiatisées, soulève des questions sur la façon dont les décisions de programmation sont prises et si l’équité est réellement prise en compte pour tous les clubs. Pour Brest, il ne s’agit pas seulement des matchs à venir, mais aussi de s’assurer que leur équipe bénéficie du respect et du temps de récupération nécessaires pour concourir au plus haut niveau.

 

 

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