Le monde du football français est en ébullition après des informations selon lesquelles un groupe de milliardaires saoudiens aurait finalisé le rachat de l’OGC Nice pour une somme estimée à environ 250 millions d’euros. Si cette transaction est confirmée, elle marquerait une nouvelle étape dans l’expansion de l’influence saoudienne sur le football européen, un mouvement déjà bien visible ces dernières années à travers plusieurs grands clubs.
D’après des sources proches du dossier, les discussions entre INEOS, propriété du milliardaire britannique Sir Jim Ratcliffe, et les investisseurs saoudiens duraient depuis plusieurs mois. L’accord aurait atteint sa phase finale cette semaine, suscitant à la fois enthousiasme et inquiétude parmi les supporters et les observateurs du football. Certains y voient une opportunité pour Nice de devenir un sérieux prétendant au titre en Ligue 1, capable de rivaliser avec le Paris Saint-Germain.
Pourtant, tout le monde ne partage pas cet optimisme. Au sein du club, des voix s’élèvent pour exprimer des doutes quant à la nouvelle orientation que pourrait prendre l’institution. Une injection massive de capitaux pourrait certes renforcer l’effectif et moderniser les infrastructures, mais beaucoup craignent que l’âme du club niçois ne soit sacrifiée au profit de la rentabilité et du prestige.
Ce rachat éventuel soulève également des questions sur l’équilibre du pouvoir au sein du football français. La Ligue 1, déjà marquée par l’arrivée d’investisseurs étrangers, pourrait connaître un nouveau bouleversement économique. Selon plusieurs analystes, si le transfert de propriété est confirmé, l’OGC Nice pourrait rapidement rejoindre le cercle fermé des clubs européens soutenus par d’importants fonds internationaux.
Pour l’heure, le monde du football reste attentif à l’évolution de cette affaire. Si les informations se confirment, cet accord pourrait non seulement transformer l’avenir de l’OGC Nice, mais aussi consolider la présence croissante de l’Arabie saoudite sur la scène du football mondial — un signe clair que ses ambitions vont bien au-delà des frontières du Moyen-Orient.