L’Arabie Saoudite continue de renforcer sa présence dans le football européen avec un projet ambitieux concernant le club français du FC Amiens. Cette initiative comprend notamment la rénovation complète du stade du club, avec un budget estimé à plus de 60 millions de dollars. Mais l’objectif va bien au-delà des infrastructures : les investisseurs saoudiens souhaitent également devenir propriétaires du club de Ligue 2.
L’agrandissement prévu du stade vise à transformer l’enceinte actuelle en une installation moderne capable d’accueillir un plus grand nombre de spectateurs, tout en améliorant les conditions pour les joueurs et les supporters. Cet investissement massif a pour but de renforcer la structure du club et de le positionner comme un acteur plus solide dans le football français. L’amélioration des installations pourrait aussi générer de nouveaux revenus grâce à une hausse des ventes de billets, à des partenariats commerciaux et à l’organisation d’événements.
Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large de l’Arabie Saoudite visant à s’imposer durablement sur la scène sportive internationale. Ces dernières années, le royaume a multiplié les initiatives dans le domaine du sport, que ce soit à travers des rachats de clubs, des parrainages ou encore la création de compétitions comme le LIV Golf. Avec le FC Amiens, les investisseurs saoudiens semblent vouloir poser un pied en Europe, en misant sur un club prometteur qu’ils ambitionnent de faire monter en première division.
L’acquisition du FC Amiens représenterait une étape clé dans la diplomatie sportive saoudienne, mêlant investissements financiers et influence stratégique. Pour le club picard, un tel soutien pourrait ouvrir la voie à une transformation radicale : une stabilité économique, une compétitivité accrue, et une capacité renforcée à attirer des talents. Même si le projet n’en est qu’à ses débuts, il pourrait bien changer le destin du club.
À mesure que les négociations avancent, le monde du football reste attentif. Si cet accord se concrétise, il pourrait créer un précédent pour d’autres investissements étatiques dans des clubs européens plus modestes, prouvant qu’un financement bien pensé et un projet à long terme peuvent transformer un outsider en candidat sérieux sur la scène internationale.